Frédéric Favier
- Permanent/chercheur
- Chimie des Matériaux, Nanostructures, Matériaux pour l'Energie
- ICGM - UMR5253 - CC043 - Pôle Chimie Balard Recherche - 1919 route de Mende - 34293 Montpellier cedex 5
- ☎ 04 48 79 20 81
- 📧
- orcid: 0000-0002-1515-7807
- 1992 : Thèse de doctorat de l’université Montpellier II
- Recruté au CNRS en tant que Chargé de Recherche en 1993
- Chercheur invité à l’Université de Californie à Irvine de 2000 à 2001
- Professeur invité à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne en 2007
- 2009 : Habilitation à diriger les recherches (HDR), Université Montpellier II
- Directeur de recherche au CNRS depuis 2014
- Responsable du Département Chimie des Matériaux, Nanostructures, Matériaux pour l’Energie – D4-ICGM
- Responsable du groupe de recherche sur les matériaux fonctionnels pour le stockage électrochimique de l’énergie, l’électrolyse et les capteurs
- Directeur du LabCom MATELHO
- Animateur de la thématique Energie au sein de l’institut Carnot Chimie Balard Cirimat
- Membre du bureau restreint du Pôle Rhyo – Recherche et Innovation sur l’hydrogène en Occitanie
II. Activités de recherche
2D arrangement of palladium meso-dots for H2 sensing
Pd dots electrochemically grown through a meso-structured membrane. Thanks to controlled span between the dot network, quantitative H2 sensing is achieved
Dans les thématiques prioritaires des programmes de recherche dédiés à l’énergie, une part importante concerne la conception et l’amélioration de briques technologiques pour le stockage et la conversion de l’énergie. Dans ce contexte, et dans la continuité de mes activités, mes recherches concernent le stockage électrochimique de l’énergie (supercondensateurs et batteries à circulation) et le vecteur hydrogène (détection et électrolyse).
Nos activités de recherches concernent le développement de méthodes d’assemblages d’objets pour la construction d’édifices ordonnés et la formulation de matériaux complexes en vue de leur intégration dans des dispositifs pour des applications mettant à profit leurs propriétés physico-chimiques spécifiques.
Dans ces domaines, les caractéristiques et performances des dispositifs sont fondamentalement liées aux interfaces impliquées et ce d’autant plus depuis la généralisation de l’usage des matériaux nanostructurés ou l’introduction de molécules électroactives pour leur conception. Les interfaces peuvent être solide-solide et solide-gaz pour les capteurs à gaz, solide-solide et solide-liquide pour les supercondensateurs et les batteries à circulation, ou triple, solide-liquide-gaz, pour l’électrolyse. Si dans le cas des capteurs résistifs, elles constituent les éléments transducteurs de la détection, dans le cas des systèmes électrochimiques de stockage et d’électrolyse, elles doivent permettre un transfert optimum des charges électroniques et ioniques transitant dans les matériaux d’électrodes ou à leur surface pour une maximisation de l’efficacité énergétique et de la puissance.
Le but de nos travaux est de mettre en place une ingénierie chimique basée sur un contrôle fin des interfaces impliquées pour la formulation raisonnée de matériaux et l’intégration des dites formulations dans des dispositifs fonctionnels.
C’est la totalité de l’approche qui nous intéresse, celle qui va de la synthèse du matériau et des molécules jusqu’à l’évaluation de performances des dispositifs, celle qui impose l’utilisation de techniques de caractérisation à différentes échelles et la modélisation des phénomènes observés, celle qui permet l’élucidation des mécanismes de synthèse comme ceux de (dis)fonctionnement…